L'art est mort, vive l'art !
Jean-Michel Othoniel, Carol Reed, The Waterboys, Jean Dell et Gérald Sibleyras...
Billet d’humeur. L’art contemporain n’intéresse plus. La preuve ? Les controverses qui entretenaient l’illusion que les gens se passionnaient pour les œuvres et les artistes, n’existent même plus. Le monde de l’art semble être devenu si politiquement correct que même la critique n’a pas sa place. Un “robinet d’eau tiède”. Le prix Marcel Duchamp qui récompense, chaque année, un artiste contemporain, ne fait pas exception. Il ne viendrait à l’idée de personne de donner son avis sur les quatre artistes nommés qui sont exposés au Centre Pompidou. Parfois, le silence est pire que la controverse. Florence Guernalec
Dans l’aquarium d’Othoniel
Prises séparément, les sculptures de Jean-Michel Othoniel exposées au Petit palais n’ont rien d’extraordinaire, mais montrées ensemble et en suspension, ses œuvres forment un banc de créatures exotiques qui semblent plongées dans un aquarium.
L’expressionnisme à la sauce anglaise
Ce n’est pas un film noir comme un autre. “Le troisième homme” de Carol Reed et une déclaration d’amour à l’expressionnisme allemand. La ville de Vienne de l’immédiate après-guerre sert de décor au jeu du chat et de la souris entre Orson Welles et Joseph Cotten.
On ne joue pas avec le feu
Prêcher le faux n’est pas “Un petit jeu sans conséquence”. Dans la comédie de Jean Dell et Gérald Sibleyras, les langues se délient et le jeu de massacre peut commencer…
The Waterboys, ça déménage
Il aura suffi de quelques tubes - “The Whole of the Moon” et “A girl called Johnny” - pour que The Waterboys alias Mike Scott s’impose, mais c’est avec l’album “This is the sea” sorti en 1985 que le groupe de folk-rock connaît la consécration.