Les artistes ne sont pas des gens fréquentables
Michel Petrucciani, Buster Keaton, Carlo Zinelli et la folie des Hommes
Billet d’humeur. Je suis d’avis de séparer l’Homme de l’artiste. Parce que si nous décidions de bannir de l’espace public tous ceux qui “sortent des clous”, alors nous pourrions définitivement fermer tous les lieux culturels, supprimer les festivals et éteindre nos écrans, faute d'œuvres qui nous offrent une représentation du monde qui nous éblouit. En vérité, les grands artistes sont au mieux des pervers narcissiques, snobs et neurasthéniques ; au pire de dangereux psychopathes, imbus d’eux-mêmes et mal embouchés ! Laissons donc la Justice juger les Hommes, laissez-nous juger les artistes. Florence Guernalec
La fin du monde en souriant
“Man” de Steve Cutts réussit le tour de force de nous faire sourire de notre monstruosité. Conçu comme un plan-séquence et porté par la musique d’Edvard Grieg, son court-métrage d’animation nous plonge dans le maelström de la folie humaine. Magistral !
Carlo Zinelli, la liberté du geste
L’italien Carlo Zinelli était classé parmi les artistes de l’art brut. Cet art de l’impulsion qui s’affranchit des courants artistiques, et s’apparente à l’art rupestre ou plus prosaïquement à des dessins d’enfants.
Les péripéties surréalistes de Keaton
L’univers de Buster Keaton a souvent été associé aux Surréalistes. Son personnage habite le monde avec sa propre logique, détournant les objets de leur fonction première. Dans “The Paleface”, son héros met les pieds en toute innocence dans une tribu indienne...
Michel Petrucciani, monsieur jazz
Inutile d’être un amateur de jazz pour aimer Michel Petrucciani. Dans ce concert, le pianiste joue ses propres compositions à l’exception de Miles Davis (“So What”, 28mn43’) et Billy Strayhorn (“Take the A Train”, 42mn).