Billet d’humeur. Damien Hirst n’a jamais été ma “tasse de thé”. Dans les années 90, il fait partie des “Young British Artists” qui choquent le bourgeois avec sa série “Natural History”, des cadavres d’animaux coupés en deux plongés dans le formol... So what ? Aujourd’hui, virage à 180° : il peint des cerisiers en fleurs qui, comparés à ses débuts, pourraient passer pour de l’académisme. D’ailleurs, il ne semble pas assumer ses peintures qu’il qualifie d’“excessives – presque vulgaires”, “ornementales”, “tape à l’œil”. Mais au final, ce qui me dérange n’est pas la joliesse des tableaux, mais son discours creux qui veut nous faire croire que ses peintures auraient une dimension métaphysique, alors qu’elles procurent un simple plaisir de l’œil. Si les artistes pouvaient se taire et cesser d’enfumer les spectateurs… Florence Guernalec
“Les Cerisiers en Fleurs parlent de beauté, de vie et de mort. […] Elles évoquent le désir et la manière dont on appréhende les choses qui nous entourent et ce qu’on en fait, mais elles montrent aussi l’incroyable et éphémère beauté d’un arbre en fleurs dans un ciel sans nuages.” Damien Hirst - exposition à la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Charisse & Astaire, l’art de la légèreté
Une scène à regarder pour le numéro de danse filmé comme un plan-séquence, pour Fred Astaire, pour Cyd Charisse, “les plus belles jambes au monde” !, selon la publicité pour le film de Rouben Mamoulian, “Silk Stockings” (“La belle de Moscou”).
Les sales gosses dans leurs œuvres
Quand tu t’ennuies au bureau et que tu t’amuses avec tes collègues à des jeux idiots au lieu de travailler… “Competition”, un épisode des Minions, plus que jamais en mode “Lapins crétins”, réalisé par Kyle Balda et Julien Soret.
Marie Modiano, l’élégance pop
Marie Modiano - fille de Patrick - chante sa poésie en anglais comme en français. Seule ou avec son mari, l’auteur-compositeur-interprète suédois Peter Von Poehl. C’est délicieux et terriblement élégant.