Billet d’humeur. J’ai toujours pensé que les grands fauves ne devraient pas vieillir. Je déteste cette période où l’artiste qu’on a aimé, décline, alors qu’on voudrait qu’il continue à nous éblouir comme avant. La jeunesse n’est pas en soi une vertu, mais elle a au moins un mérite : elle ne connaît pas la peur d’oser, de faire, de s’exposer. Une inconscience qu’on ne retrouve plus après un certain âge. L’habitude et la facilité s’installent, la curiosité s’émousse. Matisse fait partie des exceptions qui confirment la règle : déjà très âgé et diminué par la maladie, le peintre entame après la Seconde Guerre mondiale la période des papiers découpés, plus moderne et singulière que ses précédentes œuvres. Celle que je préfère.
Quand Hitchcock inverse les rôles
Alfred Hitchcock aimait jouer avec le spectateur. Dans cette scène du film “La main au collet”, le réalisateur réussit son coup avec la complicité de Grace Kelly et Cary Grant.
Georges Mathieu le calligraphe
Georges Mathieu, peintre de l’abstraction lyrique, maître des happenings, adepte du dripping et du taching… Les tableaux les plus représentatifs de son œuvre sont parfois comparés à de la calligraphie.
Un monde parallèle constellé d’écrans
Des zombies déambulant le nez collé à leur smartphone… Voilà comment Steve Cutts nous voit dans “Cell phone addiction”. L’auteur, toujours aussi cruel et percutant, dénonce la vacuité de nos existences, notre voyeurisme, la perte de tout sens commun…
Coralie Clément tout en douceur
Elle susurre les chansons de son frère Benjamin Biolay dans son premier album “Salle des pas perdus”. Coralie Clément y incarne la fragilité des romances et des amours déçus avec une élégance surannée.