Une œuvre d'art entre les mains
Diana Vreeland, Joseph L. Mankiewicz, Helen Frankenthaler, Richard Hawley...
Billet d’humeur. Concevoir un magazine de mode comme une œuvre d’art. C’était l’ambition de Harper’s Bazaar célébré l’année dernière au Musée des arts décoratifs de Paris. A son bord, les rédactrices en chef Carmel Snow et Diana Vreeland avaient un œil et un nez pour travailler avec les plus grands comme Alexei Brodovitch. Le directeur artistique était le maître de cérémonie de ce plaisir des yeux accessible à tous, chez soi. Pour se plonger dans l’ambiance, le documentaire “The eye has to travel” de Lisa Immordino Vreeland rend hommage à Diana Vreeland, sa personnalité, sa curiosité, son regard, mais son aussi son excentricité et son humour. En un mot, son élégance. Florence Guernalec
“La seule vraie élégance est dans l'esprit ; si vous avez ça, le reste vient vraiment avec”. Diana Vreeland
Helen Frankenthaler, le goût du geste
“Il faut savoir comment utiliser l'accident, comment le reconnaître, comment le contrôler et comment l'éliminer pour que toute la surface semble ressentie et née d'un seul coup”, expliquait la peintre américaine Helen Frankenthaler, adepte de l’expressionnisme abstrait. Ci-dessous : “Grey Fireworks”.
Mankiewicz ou l’ambition à tout prix
Son meilleur rôle n’est pas forcément celui qu’on joue sur les planches mais dans la vie… “Eve” de Joseph L. Mankiewicz raconte des histoires d’actrices, d’ambition et de manipulation avec des personnages qui ont du caractère interprétés par Anne Baxter, Bette Davis et George Sanders.
Richard Hawley, crooner moderne
Avec sa voix de crooner, Richard Hawley imprime une mélancolie à ses ballades. Auparavant, le chanteur anglais avait officié à la guitare au sein du groupe Pulp.